La passion du train train de.....
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et dire que le "Mastrou" fut en son temps arrêté par principe de précaution sécuritaire...par le Conseil Général et son président cycliste (voir photo ci-dessous)... par contre pour les bombes roulantes de 850m de long (et plus si affinité) sur la voie historique... là ? ...personne n’est inquiet... !!! tout est normal et notre collectif d’élus propose une hausse de 118% du trafic ferroviaire par rapport au trafic 2009/2010.
Article du Dauphiné Libéré, 10 janvier 2012
Michel Teston devait avoir 5 ou 6 ans quand il a découvert le train : « c’était à Noël, lors d’un déplacement à Paris avec mon grand-père le député Édouard Froment. A l’époque le voyage durait plusieurs heures depuis Valence (ville) avec des trains tractés par des locomotives à vapeur qui étaient remplacées le long du trajet à Lyon, Dijon… Je me souviens que mon grand-père avait essayé de me faire prendre conscience de la vitesse du train. Avec sa montre, il notait le moment où on partait d’une gare et le moment où on arrivait. La vitesse moyenne tournait autour de 100 km/h. C’était très impressionnant. » Impressionnant aussi était le bruit des roues qui tapaient sur les césures du rail tout comme le passage – très bruyant – des soufflets entre les wagons : « Je circulais dans le train avec beaucoup d’appréhension et une grande fierté. »
1955 : deux records de vitesse fascinants
Michel Teston se souvient aussi de l’ambiance qui régnait alors dans les gares, beaucoup plus grises à cause de la fumée des locomotives et l’odeur particulière qui y flottait.
Mais sa véritable fascination pour le train date de 1955, une grande année pour le chemin de fer français et mondial. Deux locomotives de la SNCF, la BB9004 et la CC7107, pulvérisent le record de vitesse sur rail en allant à 331 km/h sur une ligne droite des Landes. Une vitesse phénoménale.
« Ça a été pour moi comme pour beaucoup d’enfants et d’adolescents, une révélation », confie Michel Teston. Qui a la chance de prendre régulièrement le train pendant son enfance et son adolescence : « Mon père était médecin de campagne à Antraigues-sur-Volane et tous les ans, on partait 15 jours-3 semaines à l’étranger en voiture, en train ou en bateau. J’ai eu l’occasion de prendre des trains internationaux. Ce qui a confirmé mon goût pour le chemin de fer. »
À ses heures perdues, Michel Teston aime circuler sur une ligne qu’il ne connaît pas
Aujourd’hui, le sénateur Michel Teston vit sa passion quand il est en vacances et « fait en sorte de circuler sur une ou plusieurs lignes ferroviaires qu’il ne connaît pas ou qui ont subi des aménagements récents, en France ou à l’étranger. »
« C’est un moyen de parfaire ma connaissance du réseau ferroviaire », confie-t-il.
L’homme est aussi abonné à de nombreuses revues spécialisées. Enfin, le politique assume pleinement sa passion en tant que chef de file du groupe socialiste pour le ferroviaire au Sénat.
Passionné de trains dans un département qui en est dépourvu
Reste un paradoxe. Si Michel Teston est l’un des parlementaires les plus passionnés par les chemins de fer, le sénateur ardéchois représente un département où il n’existe pas de transport ferroviaire de voyageurs. Le train ne passe en effet que sur quelques kilomètres dans le département, sur la ligne Langogne-La Bastide-Puylaurent. »
Michel Teston ne perd cependant pas espoir de voir un jour rouvrir la ligne Givors-Nîmes, sur la rive droite du Rhône…
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